Suite à un reportage sur son habitation personnelle dans le journal De Standaard, l’architecte Valérie Van Der Put a été contactée par un couple de sexagénaires, qui souhaitaient qu’elle construise la maison de leurs rêves, dans le style caractéristique qui lui est propre. Ensemble ils se sont mis en quête de l’emplacement idéal et Valérie Van Der Put a conçu une maison unique, où les lignes des panneaux de façade EQUITONE [linea] jouent un rôle central.
La maison de leurs rêves
« Le couple qui m’a contactée avait économisé pendant des années pour s’offrir sa maison idéale. Leurs deux enfants étant en passe de quitter le nid, ils avaient décidé que le moment était venu de réaliser leur rêve », explique Valérie Van der Put. « Nous avons envisagé différentes pistes en première instance. Il a tout d’abord été question de rénover leur logement actuel. Mais une fois sur place, j’ai vite compris que je ne pourrais pas réaliser la maison de leurs rêves à cet endroit. Nous avons alors entamé une recherche pour trouver un terrain à bâtir. De leur côté, ils repéraient des terrains, et moi je venais ensuite sur place pour voir si le concept que nous avions en tête pouvait y être réalisé. »
« La superficie ne devait pas être énorme, mais le terrain devait quand même offrir l’espace nécessaire. Après environ un an et demi de recherches intensives, nous avons finalement trouvé un lotissement à Emblem, une commune faisant partie de Ranst. Il restait encore une parcelle disponible, ayant une forme très bizarre, et située dans un coin. L’orientation n’était pas tout à fait adéquate, puisque l’avant était orienté vers le sud-ouest et l’arrière vers le nord-est. Mais j’y ai vu immédiatement beaucoup de potentiel. Tous les paramètres étaient déjà connus aussi : les autres maisons du lotissement étaient déjà construites, de grandes haies avaient déjà été aménagées autour de la parcelle... On savait donc exactement ce que l’on achetait. Les clients m’ont suivie et ont décidé rapidement que ce serait ce terrain-là. »
Exploiter au mieux l’espace disponible
«Une fois le choix fait, je me suis lancée dans la conception. À l’avant, le plan de lotissement prévoyait à l’origine un garage, mais pour exploiter au mieux l’espace disponible et profiter de l’orientation du soleil, j’ai complètement inversé ce plan », explique l’architecte. « Pour laisser toute la zone avant libre, nous avons abandonné l’idée d’un garage. Et nous avons réalisé une sorte de patio vert relié à la cuisine. À l’arrière, nous avons implanté le coin salon, donnant une vue dégagée et apaisante sur le jardin.»
«Comme nous avons réalisé la plus grande construction possible, les côtés du terrain sont assez étroits. Nous y avons placé l’accès à la maison, avec une entrée privée à gauche et une entrée publique à droite. Ce qui reste au milieu, c’est une zone de circulation, que nous avons conçue aussi aérée que possible grâce à de grandes baies vitrées. Cette zone est le cœur battant de la maison. J’ai fait en sorte qu’il se reflète dans la façade en créant un jeu de lignes ludique, évoquant un battement de coeur. D’où le nom du projet : Heartbeat.»
La sensation d’espace
« Au rez-de-chaussée, j’ai choisi de créer une sensation d’espace, avec 3 mètres de hauteur sous plafond. En haut, j’ai conservé la hauteur standard de deux mètres et demi. Pour gagner de l’espace et parce que les clients ne voulaient pas de grenier, nous avons choisi de ne pas réaliser de toit en pente. Sur la façade, on voit à l’étage que des coupes ont été pratiquées avec les rives du toit, là où se serait trouvé le toit en pente, si nous avions fait ce choix. Aux étages, les trois chambres sont dotées de fenêtres verticales et d’une sorte de terrasse de toit, ce qui crée davantage d’intimité sans pour autant gâcher la belle vue. Je n’ai pas installé de terrasse de toit au niveau de la salle de bains, côté nord. C’est pourquoi il n’y a pas de quatrième coin coupé. »
Socle sur la façade cache remise extérieure
« Les clients ne voulaient pas de grenier, de sous-sol ou de débarras. Le plus grand défi de ce projet était donc de créer suffisamment d’espace de rangement sans devoir faire des concessions quant au nombre de pièces », explique Valérie Van Der Put. « J’ai conçu un grand socle sur la façade, qui cache également une remise extérieure. Pour réaliser ce socle, j’ai dû trouver un matériau esthétique et solide, qui réponde aux critères. Chez moi, j’ai travaillé avec de l’enduit de ciment, mais celui-ci s’effrite au bout d’un certain temps. C’est pourquoi je voulais utiliser un matériau différent. Pour le concept que j’avais en tête, j’ai très vite choisi EQUITONE. En raison de la conception unique, les panneaux devaient parfaitement s’intégrer. Les panneaux normaux ont des dimensions standard, mais ici, il était vraiment important que les panneaux arrivent sur le chantier parfaitement coupés sur mesure. Je suis ravie du résultat, c’est encore plus beau que ce que j’avais espéré ! »
Les lignes donnent de la verticalité
« J’aime les matériaux de façade EQUITONE depuis longtemps, mais je n’avais pas encore eu de projet à réaliser où ils seraient vraiment à leur place. J’avais quelques exigences concernant le matériau du socle et les panneaux EQUITONE y répondaient parfaitement. Le relief linéaire et la couleur d’EQUITONE [linea] cadraient très bien dans le concept aussi. Cela tombe d’ailleurs très bien que les panneaux EQUITONE soient si larges. C’était vraiment indispensable pour fabriquer la porte de la remise extérieure. Je ne voulais pas créer de division horizontale, car la verticalité due aux lignes des panneaux aurait alors disparu. Avec les panneaux plats, les joints entre eux sont visibles, mais comme ici le joint entre chaque panneau a la même épaisseur qu’une ligne dans le panneau, ce n’est pas le cas. Cela crée un rythme esthétique et fait du socle un ensemble élégant. Par conséquent, les panneaux apportent la finition au bâtiment. »
Panneaux de façade EQUITONE
Consultez la gamme complète des panneaux de façade EQUITONE ici. Laissez-vous inspirer par les différentes textures et les possibilités infinies de couleurs.