Le 28e épisode du podcast Hors concours donne la parole à Nicolas Guérin, architecte co-fondateur aux côtés de François Chas, Fabrice Long et Paul Maitre Devallon de l’agence NP2F. L’occasion de revenir en détail sur plusieurs de leurs projets, où « l’usage dicte avant tout le dessin et les formes », toujours dans un lien très étroit avec la ville, qu’il s’agisse de sport, de logements, d’équipement culturel ou d’enseignement.
![[PODCAST] n°28 Nicolas Guérin (NP2F) : « Ouvrir les espaces de sport vers la ville »](/siteassets/images/articles/fr-fr/np2f_associes-hd.jpg?v=4996d7&width=1200&height=750&rmode=Crop)
NP2F est né en 2009 de la volonté d'association de François Chas, Nicolas Guérin, Fabrice Long et Paul Maitre-Devallon.
Tous les quatre étudiants à l’École d’architecture de Marseille puis de Paris-Malaquais, ils envisagent alors l’architecture à partir de l’usage, toujours associée à la question de la forme, du dessin et du collage, explicite Nicolas Guérin au micro de David Abittan : « On dessine énormément de formes, on croit au dessin, à notre métier et à ces collages que l’on fait dès le début des projets. Cette idée de domesticité et de simplicité du lieu au service de ces usages-là, c'est ça qui compte pour nous. »
En 2014, NP2F présente, avec le docteur en architecture Thierry Mandoul, l'exposition "Sports, portrait d'une métropole" au Pavillon de l'Arsenal, à Paris. L'événement ouvre la voie à de nombreuses rencontres pour l'agence, appelée à concevoir désormais des projets d'équipements sportifs. À l'instar du terrain d’éducation physique Saint-Paul à Paris, de la Cathédrale des sports de Bordeaux Brazza ou plus récemment de l'ARENA de la Porte Chapelle, livrée pour les Jeux olympiques de Paris 2024.
Car le sport, l’agence NP2F le perçoit comme un activateur de territoire urbain, un programme commun, un paysage. « Avant tout dans le sport, ce qui nous intéresse, c’est qu'il s'agit d'une question spatiale, abonde Nicolas Guérin. Le sport a ses dimensions qui sont la matière première de l’architecte, et c’est ça qui nous plait. »