L’architecte Bart Duvekot a été chargé de réaménager le site du couvent des Ursulines à Bergen et d’en faire un ensemble résidentiel. Le domaine Merici compte 36 habitations, discrètement nichées dans un beau parc. Les pierres brutes et l’EQUITONE [natura] anthracite occupent une place centrale dans le concept de l’architecte.
36 habitations intégrées dans le parc paysager
Le terrain du couvent des sœurs Ursulines est un magnifique domaine, situé à la périphérie sud de Bergen, au nord d’Amsterdam. Le nombre de membres de l’ordre monastique diminuant, les soeurs ont décidé de faire redévelopper une partie du terrain en zone résidentielle. « Nous avons alors élaboré un plan pour intégrer 36 habitations dans le magnifique parc paysager. L’idée était de nicher des habitations simples, sobres mais chic dans la verdure », explique l’architecte Bart Duvekot. « Nous ne voulions pas faire violence au parc, mais au contraire renforcer ses qualités. C’est pourquoi nous avons touché le moins possible à la structure existante des espaces verts, des chemins et des routes. L’idée de départ était de garder l’environnement aussi vert que possible et de faire en sorte que les habitations soient sobres, caractéristiques et diversifiées. »
L’architecture simple, mais chic
Mais la sobriété ne signifie pas que les habitations passent inaperçues. « Nous avons conçu des habitations à l’architecture simple, mais qui sont quand même chic, de qualité et de caractère. Elles sont également optimistes et transparentes. Un certain nombre d’habitations est situé sous des arbres centenaires : la luminosité et la vue sur le magnifique paysage étaient donc très importantes. Le projet comprend des habitations individuelles, des maisons de rangée, jumelées, mitoyennes, adossées... La cohérence dans la diversité était le point de départ ici. Toutes les habitations sont des variations sur le même thème. Cette approche a permis de conserver la cohésion de l’ensemble, mais aussi d’y apporter une diversité élégante », a déclaré Duvekot.
« L’architecture dans les zones vulnérables existantes est un véritable défi. C’est toujours une question d’ambition par rapport à la faisabilité. D’un point de vue urbanistique, certains changements ont été apportés en fonction de la faisabilité. Mais dans l’ensemble, les principes ont été réalisés comme nous l’avions envisagé dans le plan final. »
Matériaux naturels et de caractère
Compte tenu de l’environnement, le défi n’était pas de créer l’élément architectural le plus étroit possible. Dans leur sobriété, les habitations devaient se présenter avec fierté et caractère dans le paysage. « Pour ce faire, nous avons utilisé des matériaux très simples et d’aspect naturel. Nous avons opté pour une combinaison de pierres à texture grossière, de panneaux de façade et de grandes baies vitrées. La pierre brute caractérise la parcellisation des habitations et souligne leur individualité. L’ensemble est accentué par des rives de toit blanches, horizontales et surdimensionnées qui assurent la finition du bâtiment en haut. Les rives de toit introduisent des lignes horizontales dans l’ensemble, créant un lien entre les différents bâtiments. Elles sont les accents d’un design par ailleurs très sobre », explique l’architecte.
EQUITONE [natura] donne impression de sobriété
« Les panneaux de façade EQUITONE étaient idéaux pour le recouvrement des façades. Le matériau devait pouvoir vieillir en beauté et donner une impression de sobriété. Les détails plats des panneaux EQUITONE [natura] se combinent également très bien avec le verre. Cela permet de travailler sur une seule ligne. Une grande attention a aussi été accordée à la répartition des panneaux, de sorte que les lignes des encadrements, celles du toit et des cloisons se poursuivent harmonieusement. La répartition des panneaux fait ainsi partie intégrante du look architectural.
La sobriété vient aussi de la palette de couleurs. Lorsque l’environnement est différent, vous avez davantage la possibilité de vous démarquer par le choix des couleurs. Dans ce projet, nous avons rapidement opté pour des tons gris chaleureux afin de rendre aussi discret que possible le contraste avec la verdure. On n’avait pratiquement pas d’autre choix ici », conclut Bart Duvekot.